« Nous devons être solidaires avec toutes les victimes de répression et d’injustice partout au monde loin de toute considération idéologique, nous devons condamner à pied d’égalité le massacre perpétré à Ghaza que l’enlèvement et l’assassinat de jeunes israéliens, et par priorité la répression contre les amazighs à Ghardaia en Algérie juste à coté de nous » , c’est avec ces termes que Hassan Aourid a tenu à exprimer son indignation face à toute forme de solidarité basée sur l’idéologie ou autre critère discriminatoire, et ce lors de la conférence autour de « l’amazigh après le printemps démocratique » organisée samedi 12 juillet à Agadir par notre journal « Antag n wamun » en collaboration avec l’UNIVERSIAPOLIS d’Agadir.
La gravité de la situation à Ghardaia n’est pas à démontrer après huit mois de violence organisée contre les amazighs. Et la version de violence intercommunautaires que tente de circuler le régime Algérien ne peut convaincre personne.
Nous n’exagérons guerre lorsqu’on établit un parallélisme entre les attaques Israéliennes contre Ghaza et les massacres, les crimes et la répression raciale et tribale subie par les Amazighs de Ghardaïa, répression organisée avec la complicité et l’implication du régime militaire dictatorial Algérien sous le silence scandaleux de la communauté internationale vis-à-vis d’une question hautement humanitaire.
Assassinats, pillages, maisons et commerces incendiés, faux barrages, saccages de lieux historiques, agression combinée et orchestrée par l’État Algérien contre une communauté désarmée, des cas de tortures dans des commissariats de police, un mausolée ibadite datant du 16ème siècle et classé patrimoine mondial de l’Unesco a été détruit et même les morts n’ont pas été à l’abri de ce terrorisme, des cimetières et des tombes mozabites ont été profanés ; tels sont les grands titres du quotidien des Amazighs de Ghardaia qui endurent depuis plus de 8 mois une tragédie. Le bilan fait état jusqu’à présent dix morts et un grand nombre de blessés
Nous saluons les marches qui ont été organisées et celles qui seront organisées au Maroc en solidarité avec le peuple Mozabite pour dénoncer les assassinats, les crimes, la persécution d’ordre ethnique et sectaire contre les mozabites à Ghardaïa. Toutefois, nous considérons que la situation mérite plus de mobilisation de tous les Amazighs là ou ils sont et qui doivent afficher leur indignation et dénoncer cette répression violente et ce racisme d’Etat violent et systématique, exercée par les forces de sécurité Algériennes contre nos frères Algériens-Amazighs-Mozabites.
Nous réitérons enfin notre soutien indéfectible à nos frères Amazigh du Mzab et partout dans les pays de Tamazgha et nous confirmons que le peuple Amazigh vit un tournant historique et qu’il est temps de s’unir autour d’une grande et nouvelle idée qui est entrain de naitre.
Je termine par une parole du grand poète français DELACROIX, évoquée par Hassan Aourid à la fin de son intervention dans la conférence d’Agadir « Toute grande idée est une bataille », et la bataille des Amazighs ne fait que commencer.
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